Dessins de presse, Bds, illustrations et autres galéjades
29 Janvier 2023
Quand Gogol 1er chantait "j'encule" sur scène du haut de sa toge de curé, c'était grossier.
Rien de vulgaire là dedans mais ça choquait, c'était même un peu le but.
Dire "bite" ou "enculé" sur une radio du service public à une heure de grande écoute, nan, c'est pas vulgaire, c'est facile (perso j'ai trouvé ça rigolo surtout à une époque où j'avais plus de Xanax dans le sang que de globules blancs ,à peine un mois après le 07 janvier 2015) , c'est grossier, mais non, c'est pas vulgaire. Ben non.
Dessiner des quéquettes, des foufounes, les uns à côté des autres, les uns dans les autres, chanter "merde" à tue tête, péter à table, chier au milieu d'une avenue, pisser dans un bénitier, etc... nan, tout ça n'est pas vulgaire. De la grossièreté.
Frédéric Dard ("San Antonio") était délicieusement grossier, Gérard De Villiers ("SAS") était indubitablement vulgaire.
Faire la promo de son récit des attentats du 07 janvier 2015 en faisant se promener pépère dans les cieux de Paris un dirigeable aux couleurs de sa bédée, ça, oui, ha oui, ça c'est vulgaire .
Terriblement, effroyablement !
Presque autant que de le faire filmer puis partager sur le net.
Pourtant, depuis le retour en amour de Sardou, la quête de Madame Macron pour les pièces jaunes ou la reprise de "Etienne" par Afida Turner je croyais être blindé, impassible, habitué à la vulgarité.
Ben en fait, nan!