Qué brin !

Je viens de rentrer, je m'étais absenté une petite semaine du côté de Toulon histoire de discuter syndicalisme et pour m'assurer que non, le soleil existait encore ailleurs que dans mon Pas-de-Calais noyé.

J'en ai profité avec de bons vieux copines/copains pour aller saluer la tante de mon parrain (oui j'ai, enfin j'avais, un parrain moi), Martha Desrumaux, militante légendaire, syndicaliste, résistante, féministe dont j'ignorais qu'elle avait vécu ces dernières années là, à Evenos, dans le Var, elle qui naquit dans le Nord, à Comines en 1897.

Une tombe simple, dans le petit cimetière tranquille d'un vieux château médiéval en ruines, bordée d'herbes folles aux senteurs provençales où l'on croise une rue ayant l'honneur de porter son nom.

Le lendemain, les forces réactionnaires et fascistes prenaient la tête, et bien largement, des élections en Europe et surtout en France.

Plus que jamais, ce dont nous avons le plus besoin c'est de nouvelles Martha!