A vot'bon coeur.

Le sieur Laurent Boucher (ancien journaliste de "La voix du Nord") a entrepris d'écrire la bio du dernier meilleur pote qu'il me reste ( apparemment ça ne porte pas chance d'être un de mes meilleurs potes), Didier Andreau.

Pour concrétiser le projet, a été initié une cagnotte Leetchi pour laquelle, si vous n'êtes pas encore complètement abruti(e) après des heures de Hanouna ou de "100 jours avec la police municipale de Troufilly-les-Oies", vous l'aurez compris je porte une attention toute particulière.

A la sortie du bouquin, "Un homme en colère", prévue en décembre 2025, une soirée sera organisée où seront invité(e)s toutes et tous les souscripteurs avec en prime l'inénarrable ouvrage remis par l'auteur dans leurs mimines tremblantes de tant d'honneur.

Didier c'est un mec bien, droit, intègre avec dans sa bouche toute la gouaille d'un Audiard et dans ses tripes une tonne de ces belles valeurs que jamais on ne trouvera dans les coffres de la Brinks ! Avec son histoire, ses aventures, ses combats, sa bougeotte maladive et pas ses cheveux (mais c'est pas grave) je suis bien content que quelqu'un ait décidé d'immortaliser tout ça sur le papier (je me demande juste si il y aura une version interdites aux moins de 18 ans).

Alors voilà, ça se passe là !

Didier Andreau : Un homme en colère !

(titre Provisoire)

Entretiens avec Laurent Boucher, biographe - ancien journaliste à la Voix du Nord.

Né au sein d’une famille ouvrière dans le quartier populaire de Mireuil à La Rochelle, qu’il compare aux quartiers ouest d’Arras, Didier Andreau reste quelque part dans sa tête «le gamin en échec scolaire», qui a dû rompre le cercle infernal de la violence inhérente à son milieu et prendre la route pour s’émanciper. Nourri au biberon de l’éducation populaire, il s’est formé tout au long de sa carrière de formateur d’adultes, engagé notamment dans la lutte contre l’illettrisme.

L’itinéraire de ce «transclasse sociodidacte» se sentant « à l’aise partout et nulle part» est tout sauf linéaire, marqué de ruptures et de rebonds.

Cofondateur de l’association Colères du présentet du Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale d’Arras, il s’en est éloigné brutalement dix ans plus tard. Il a continué le combat par la promotion de la chanson engagée avec son groupe
musical Ni Dieu Ni Maitr’onome et poursuivide manière parfois chaotique sa mission de formateur de travailleurs sociaux.

Il a sillonné à moto le Poitou-Charentes et la Vendée pendant ses vacances sur les traces de ses ancêtres. Et a voyagé par-delà les mers pour promouvoir la littérature d’expression populaire, en particulier au Sénégal.

Didier Andreau a voulu marquer l’étape de sa retraite professionnelle qui se profile, début 2026, avec l’écriture d’un livre qui raconte ses mille et une vies. Et dénonce les déterminismes de classes dont il a voulu se délier en refusant de se taire depuis son adolescence tumultueuse et en tant que professionnel et militant syndical et associatif engagé.