L'Afrique c'est chic !

Avant j'aimais bien, j'adorais, je prenais mon pied à faire des ateliers dans des coins perdus du Sénégal et du Mali. 

  Rentrer avec la tuberculose des "quartiers populaires" de Saint-Louis-de-Sénégal ou s'étonner de rentrer de Bourem, perdu dans le désert entre Gao et Niger, encore en vie après avoir supporter un 50 degrés que même les touaregs me disaient qu'il faisait quand même un peu chaud pour la saison (hé, je suis du permafrost du Pas-de-Calais moi!).

  Et partout des jeunes et des gamins curieux, ouverts, sympas qui me faisaient vite une petite bande.

Avec les "officiels en place" ça passait déjà un peu moins bien, parfois, mais bon ( "No kol folé!", invective wolof que j'utilisais le plus à l'époque, orthographe non garantie, signifiant à peu de chose prés" va te faire foutre!").

Avant j'adorais partir comme ça en Afrique.

Avant j'adorais pouvoir partir en Afrique.

Mais ça c'était avant.